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LES JARDINS DE |
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La folie (château), le trianon, la cour d'honneur et la cour circulaire |
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Introduction
Le château (aussi appelé la Folie)
le Trianon La cour d'honneur La
cour circulaire
La rénovation de ces espaces a commencé en 2021 grâce à la Fondation Mansart.
Ci-dessus : Vus depuis l'autre côté de la grande
pelouse, à droite la Folie, à gauche le Trianon (avant rénovation)
Avec la roseraie, l'espace autour de la Folie est emblématique des Jardins de Bagatelle : il comporte plusieurs bâtiments (le château dit "folie", le trianon, les deux pavillons des gardes), deux cours (la cour d'honneur et la cour circulaire), un espace sous terrasse, des statues, et un jardin français qui présente la collection de pivoines de Bagatelle.
Une "folie", telle était la façon dont on appelait ce genre de petit château à l'époque. Mignon, n'est ce pas?
La folie après sa rénovation en 2022: l'avant du château, côté cour...
et ...l'arrière du château, côté jardin.
C'était une folie à plus d'un titre: l'ayant racheté dans un piteux état en 1775, le comte d'Artois se lance dans la construction du château suite à un pari avec la reine Marie-Antoinette, sa belle-soeur. Elle le défia d'être capable de la recevoir dignement en ces lieux à son retour de voyage, c'est à dire deux mois plus tard, et elle paria 100 000 livres qu'il ne serait pas capable de reconstruire le château en si peu de temps. Neuf cents ouvriers travailleront nuit et jour sur le chantier, et le comte dépensera plus d’un millions de livres pour lui donner tort et gagner le pari.
(les photos ci-dessous datent d'avant la rénovation)
Les sphinxs devant le chateau (avant sa rénovation), dans la lumière du soleil couchant .
Ensuite, les travaux se poursuivirent (décoration intérieure, construction d'un "pavillon des pages" aujourd'hui disparu, et bien sûr, la création du parc). Le chateau de Bagatelle sera le lieu de fêtes organisées par le comte d'Artois.
Le château que vous pouvez admirer aujourd'hui n'est pas exactement tel que le visita Marie-Antoinette. L'un des propriétaires du domaine, le marquis d'Hertford, a fait modifier le premier étage et les combles au XIXème siècle. L'attique a été surélevée. Si on se réfère aux aquarelles de l'architecte Bélanger telles qu'elles furent approuvées par le comte d'Artois en 1777, la folie avait, à l'origine un toit plus triangulaire côté cour d'honneur, et l'attique était plus dégagée, mise plus en valeur. Si certains ont considéré que ces travaux avaient cassé l'harmonie de l'ensemble, l'aspect extérieur est resté néanmoins très agréable, le côté faisant face à un jardin à la française est particulièrement joli, plus arrondi.
Le domaine fut racheté par la Ville de Paris en 1905.
Les sphinges à l'arrière du château
Ci-dessus, un détail de la façade (avant rénovation), un motif floral et l'inscription latine figurant sur la façade du chateau "Parva sed apta", "Petite mais commode".
La belle porte du chateau, après rénovation:
Près de la folie, le long du jardin français, du coté de la route, se trouve également la collection de pivoines:
Sir Richard Wallace, fils naturel du Marquis d’Hertford, hérite de Bagatelle en 1870, restaure le château et agrandit le domaine. Il fait raser le pavillon des pages et fait édifier le trianon, ce qui agrandit la cour d'honneur, ainsi que les deux pavillons d'entrée (voir plus bas, la cour circulaire). C'est dans le trianon qu'on été présentées la plupart des expositions.
Le Trianon est actuellement en rénovation par la Fondation Mansart; quelques anciennes photos ci-dessous:
Le Trianon côté cour d'honneur et l'arrière du trianon en différentes saisons
Parfois des pelouses amovibles agrémentent le centre de la cour. Six sphinxs et sphinges gardent trois côtés de la cour, devant le chateau, le trianon et l'escalier. Un autre duo de sphinges se trouve derrière le chateau (ci-dessous à droite en noir et blanc). Ci-dessous à gauche, les deux sphinxs d'une des terrasses latérales.
La cour circulaire comporte deux pavillons des gardes, qui seront prochainement rénovés. L'un porte une rose des vents et l'autre une horloge.
A coté de chaque pavillon se trouvent deux arbres remarquables, un Platane commun - Platanus x acerifolia, à gauche sur cette photo ci-dessous et un Platane d'Orient - Platanus orientalis à droite. (Voir également la page sur les arbres remarquables de Bagatelle). L'ensemble symétrique des deux pavillons et des deux arbres donnent beaucoup de majesté à l'ensemble. (Voyez également les photos sur la page des arbres remarquables prises dans la direction inverse à celle ci-contre: vue 1, vue 2)
Originellement, un pavillon des pages avait été bâti à cet emplacement par Louis-Alexandre Bellanger, l'architecte du comte d'Artois, peu apres l'achèvement de la Folie. Il était plus vaste que le chateau et abritait les services et les dépendances. Restauré par Lord Seymour, son fils adoptif, Sir Richard Wallace l'a fait détruire pour agrandir le cour d'honneur et l'a fait remplacer par les deux pavillons actuels, construits par Léon de Sauge.
(pour en savoir plus sur les proprétaires successifs du domaine, voir la page sur l'histoire de Bagatelle)
Les statues qui se trouvent dans la cour circulaire ont été retrouvées un jour au château de Bonnemare, dans l'Eure. Acquises, restaurées et rapportées à Bagatelle apres un siècle d'absence, grâce à feue l'Association des Amis de Bagatelle, qui en avait fait don à la ville de Paris.
Pour voir les photos de chacune des dix statues, rendez-vous à la page sur la statuaire de Bagatelle
Pages connexes : Le Jardin français, Histoire de Bagatelle, les arbres remarquables, La Statuaire
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